Ce week-end avaient lieu les deux premières représentations de Gâté par la Compagnie Lantouraz. Évidemment, Bongou qui a toujours faim de culture mais la tête dure s’est retrouvé vendredi au Grand Marché et se propose de débriefer. Une fois n’est pas coutume, on est à peu près raccord sur l’amertume mais on promet d’ajuster le volume
LUX EX MACHINA
Mais quels dieux ont bien pu convoquer la peinture, la photographie, et la musique électronique dans la cathédrale industrielle de Stella Matutina ? Si tu veux saupoudrer ton chaos d’éclats solaires, Bongou a l’expo qu’il te faut. « Stellarium », né du trio Julie Hauer, Marie Lanfroy et Vincent Corvec risque bien de réenchanter ton univers.
Critiqueperturbéededeuxfous
Vendredi, Bongou a assisté à la pièce de Logiqueimpertubabledufou de Zabou Breitman, peut-être notre dernière représentation d’une compagnie extérieure avant un bout de temps vu la propagation du variant. Ce qui ne varie pas c’est le désaccord de ressentis entre Zerbi et Manzi. Si le public, dans sa globalité, semblait emballé, Bongou est plus mesuré. En guise de compte-rendu, voici ce saugrenu échange entre deux spectateurs hurluberlus.
VIENS JUBILER AVEC ZIGUILÉ
STUPEUR ET TREMBLEMENTS
BONGOU DÉSOSSE CARCASSE
Quand le cirque rencontre un texte théâtral, ça peut être génial comme bancal. Ça tombe bien car le texte de Mariette Navarro traite d’un personnage hésitant, d’un corps fictif qui refuse de rentrer dans le moule. Tergiversations narratives et circonvolutions acrobatiques font bon ménage mais ce propos abstrait peut déstabiliser les distraits.
HARD CORPS
« Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid », écrivait le critique et poète Théophile Gautier, en réponse aux luttes politiques romantiques. Si cette position est évidemment radicale, elle résume cependant mes impressions de spectatrice, à la sortie de la dernière création de Soraya Thomas : « Et mon cœur dans tout cela? ». Voilà pourquoi: