La semaine dernière, dans les jardins de Stella Matutina, Bongou faisait partie des chanceux ayant pu assister à la pièce « Ne quittez pas » de la Compagnie Qu’avez-vous fait de ma bonté ? Les propositions théâtrales de Nicolas Givran suscitent toujours une attente particulière car c’est l’une des rares figures du théâtre réunionnais à sans cesse tenter de se réinventer. Voici mes arguments pour vous convaincre de vous déplacer lors des prochaines représentations. Malheureusement, il faudra attendre le 7, 9 et 10 octobre au Théâtre Sous Les Arbres.
Bongou ne doute jamais de Morel
L’avantage quand François Morel se déplace à La Réunion, c’est que Bongou n’est pas obligé de se coltiner le systématique panégyrique à la gloire du saltimbanque puisque son spectacle a été immédiatement assailli par sa sarabande rococo de gauchos, dans laquelle je suis forcé de m’incorporer. Et je peux vous dire que je n’ai pas regretté.
FAUT PAS POUSSER MANZI DANS LES (S)ORTIES
Tam Tam Festival, Électropicales, Souffle Océan Indien, Festival du Film de Femmes,… tous ces échéances festives pointent le bout de leur programmation mais, comme Manzi est aussi impatient qu’un parvenu riverain de la Saline les Bains à l’approche des Francos, il s’est inventé sa propre kermesse pluridisciplinaire. Bienvenue au Manzi Festival !
TOUT ÇA POUR ÇA
« Mouais », a lâché une spectatrice, à l’issue de la première représentation de « Tout ça, tu le sais depuis toujours… », la dernière création du tandem Kichenin/Salem, coproduite par le CDNOI. Une interjection qui résume parfaitement l’avis de Bongou sur ce concert poétique fourre-tout dont on ne sort pas foufous. On t’explique tout.
LE PLUS BEAU CLICHÉ DE SOLEIL
Total Danse se poursuit loin de Champ Fleuri et l’affluence s’en ressent, surtout quand le spectacle Mieux vaut partir d’un cliché que d’y arriver joue en semaine à la Salle Georges Brassens des Avirons. C’est d’autant plus rageant que ce one-man show dansé est une pépite d’humour, d’inventivité, d’excentricité, de simplicité qui a séduit une soixantaine de happy few et Bongou en fut.
FRIPES FLOP
Ce week-end avaient lieu les deux premières représentations de Gâté par la Compagnie Lantouraz. Évidemment, Bongou qui a toujours faim de culture mais la tête dure s’est retrouvé vendredi au Grand Marché et se propose de débriefer. Une fois n’est pas coutume, on est à peu près raccord sur l’amertume mais on promet d’ajuster le volume