DEUX GARS, UNE FILLE

DEUX GARS, UNE FILLE

La semaine dernière, dans les jardins de Stella Matutina, Bongou faisait partie des chanceux ayant pu assister à la pièce « Ne quittez pas » de la Compagnie Qu’avez-vous fait de ma bonté ? Les propositions théâtrales de Nicolas Givran suscitent toujours une attente particulière car c’est l’une des rares figures du théâtre réunionnais à sans cesse tenter de se réinventer. Voici mes arguments pour vous convaincre de vous déplacer lors des prochaines représentations. Malheureusement, il faudra attendre le 7, 9 et 10 octobre au Théâtre Sous Les Arbres.

BORGNE TO BE WILD

BORGNE TO BE WILD

Les Francos ont eu l’excellente initiative de placer leur scène gratuite du Village sous le signe de l’inclusion et la Compagnie Danses en l’R vie a eu l’excellentissime idée de leur proposer le groupe Wild Musical Classic Ensemble pour la soirée du vendredi 6 septembre. Une proposition revigorante sur laquelle Bongou va revenir en 10 points avec la révérencieuse ambition de vous convaincre d’aller voir ce groupe en première partie du collectif Mondo et des Percussions de Treffort le 13 septembre, au Téat Plein Air.

POURQUOI FAUT-IL ALLER VOIR DOMOUN ?

POURQUOI FAUT-IL ALLER VOIR DOMOUN ?

Ça fait un bail que Bongou ne vous a plus infligé son regard critique sur une pièce de théâtre, la faute à la gestion chronophage d’un agenda culturel irremplaçable et au visionnage d’un certain nombre de propositions dispensables, à savoir ni catastrophiques ni exceptionnelles. Heureusement, la Konpani Karanbolaz était de retour au Leu Tempo Festival.

Vagabundus, une performance qui pulse

Vagabundus, une performance qui pulse

Je ne vais pas vous asséner la théorie du verre à moitié vide qui, ouais-ouais quand même, mais là, hier soir la demi-salle vide de spectateurs à Champ-Fleuri – oui, je sais que les profs avaient des conseils de classe et qu’il y avait L’inspecteur Barnaby sur C8 - mais bon, rater Vagabundus de la compagnie mozambicaine Converge+ d’Idio Chichava (non, je ne me moque pas des Auvergnats, c’est son vrai nom !), ben je ne sais quoi vous dire, mais en tout cas, nous, la moitié pleine on a été secoués du début à la fin par la beauté et la puissance de ce spectacle chorégraphique total, programmé dans le cadre du festival Souffle o.I. #4

RADIO MANIOK, ONDES DE CHOC

RADIO MANIOK, ONDES DE CHOC

Le week-end dernier, j’ai eu le bonheur de me rendre à Trois-Bassins pour assister à la deuxième représentation de Radio Maniok, la dernière création de la compagnie Cirquons Flex. Comme ça rejoue plusieurs fois au complexe sportif de Champ-Fleuri à Saint Denis, dans le cadre du Festival Châp’pa du 17 décembre au 1er décembre, je vais t’expliquer tout ce que j’ai aimé et peut-être te convaincre d’y aller.

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES

LE JOURNAL DE BRIDGET JONES

Peintre de la solitude, de l’aliénation et de la mélancolie, Edgar Hopper est l’américain qui a inspiré Isabelle Martinez pour sa dernière création : « Les inédits ». La pièce est un feuilleté doux-amer, superposant des monologues tour à tour piquants, poétiques ou désenchantés. J’avais adoré « Petites conspirations », sur le même ton. Dans cet opus, Martinez sort de sa zone de confort, en intégrant à la scéno la création vidéo de Yann Péron, pour une cuisson plutôt savoureuse. Quelques regrets cependant tempèrent mon emballement.

LES HUIT SALOPARDS

LES HUIT SALOPARDS

Voilà plus d’un an que les louanges pleuvent sur l’adaptation du « Cas Woyzeck », pièce inachevée de Georg Büchner, mise en scène par Marjorie Currenti. Pourtant, l’intrigue, qui remonte le fil narratif d’un crime passionnel, est tristement banale. Quant à la proposition théâtrale annonçant huit hommes et une marionnette au plateau, elle ne semblait tenir qu’à un fil, que mon scepticisme avait hâte de couper. Au lieu de cela, je fus soufflée.