LÉMURIE, Jules Hermann ou le continent invisible. Exposition ouverte à partir du 14 novembre à la Bibliothèque départementale (Saint-Denis, rue J. Chatel) . Design graphique et scénographie : Kamboo design
Stéphanie Lebon, l’artiste qui se cache derrière la fresque littéraire “Les Marrons” inaugurée sur le Boulevard Sud en avril 2023, présente un travail sur l’écriture et la littérature. Associant peinture en lettres et peinture de motifs, ses œuvres vont prendre vie dans les espaces extérieurs de la Cité des Arts.
INFORMATIONS PRATIQUES
· Vernissage : Samedi 15 juin de 18h à minuit
· Exposition : Jusqu’au 23 novembre 2024
Exposition collective de Juliette Dennemont, Lisa Derocle Ho-Leong, Caroline Deodat, Emma Di Orio, Brandon Gercara, Kako, Stéphanie Lebon, Ambre Maillot
Curatrice : Estelle Coppolani
Vernissage le vendredi 13 septembre de 18h à 22h
Exposition jusqu’au 30 novembre 2024, du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
Le Club Horloger de la Réunion propose une exposition à destination du grand public sur le thème du Temps et de l’horlogerie. L’exposition se décline en deux parties complémentaires : I. Partie adulte Un ensemble de panneaux de vulgarisation au format A1 est mis en place, alternant données scientifiques pour les passionnés et illustrations plus pop pour les curieux (affiches de films, ...). Cette présentation est enrichie de pièces horlogères et d'outils, de manuels anciens, ainsi que de vidéos explicatives. II. Partie jeune public Une action de médiation culturelle est proposée sous forme de livret pédagogique pour les élèves de fin de 5 ans à 15 ans, de la fin maternelle au collège, en passant par l’école élémentaire. Selon leur nive
Du Samedi 5 Octobre au Samedi 14 Décembre 2024. Lundi : Fermé / Mardi : 13:00–18:00 / Mercredi : 08:30–12:00, 13:00–18:00 / Jeudi : 13:00–18:00 / Vendredi : 13:00–18:00 Samedi : 13:00–18:00 / Dimanche : 15:00–18:00
Le travail autour des costumes, du masque, du Carnaval “maron” semble encore trop peu abordé et diffusé : d’autres passerelles doivent être faites également avec d’autres influences et origines culturelles. L’interconnexion sur ce sujet qui existe ici à La Réunion est certaine.
Sur une idée originale et une initiative de KID KRÉOL & BOOGIE, ce projet d’exposition consiste à solliciter les artistes réunionnais qui ont abordé le vaste sujet du costume, du masque (non folklorique), avec le concours d’historiens et associations ayant déjà eu un travail de terrain sur ce sujet.
KID KRÉOL & BOOGIE ont pendant des années dessiné des costumes qui appelaient sans le savoir à cette tradition oubliée, comme une réminiscence liée au territoire. Ils ont la sensation d’avoir “capté” cette mémoire.
Le projet était de pouvoir regrouper un corpus d’artistes ayant ou ayant eu une recherche liée à ces questionnements selon différents médiums : photos, vidéos, dessins, installations, …
Aujourd’hui, dans leurs explorations propres, HASAWA, Jean-Marc LACAZE et Chloé ROBERT abordent eux aussi cette thématique du costume - chacun par leur prisme de lecture, allant de l’incarnation au devoir de trace.
« Dans une époque de questionnements autour du devenir de l’humanité, « Déluge », interprétation d’un des mythes fondateurs des civilisations, déjoue la linéarité du temps en illustrant ce moment de bascule entre deux mondes. Dans cette adaptation, l’allégorie du déluge réunit les symboles récurrents de la montée des eaux : l’arche, la montagne, l’oiseau ; tous inscrits dans le répertoire de notre inconscient collectif... »
La Troisième Main est un couple d’artistes qui s’est formé il y a plus de 10 ans. Le duo, composé d’AnyBarbari (Briana Bray) et de LazyVassili (Vassili Stanajic Petrovic), s’occupe de dessin et de peinture qu’ils appliquent à différents supports (tatouage, fresque murale, objet et édition). Leur création est emprunt de différentes influences liées à leurs origines respectives, malgaches et slaves, et à leur fascination pour le monde symbolique, les voies alchimiques, le tarot, l’iconographie byzantine et les miniatures persanes.
Pour DÉLUGE, le duo a conçu une installation visuelle et sonore composée d’un triptyque et de 24 médaillons peints, exécutée grâce aux techniques picturales de la tempéra, de la gouache et de l’aquarelle.
Du 26 octobre au 23 novembre 2024
12 La Galerie : 12 rue Sainte-Marie, 97400 Saint-Denis
Tous les samedis de 11h à 18h, le reste de la semaine sur RDV (12lagalerie@constellation.re)
Jace vous parle de Nicolas Baromme:
"Apprêtez-vous à avoir le palpitant qui s’agite et les iris qui vont pétiller avec cette expo psycho-déjantée ! Émerveillé.e.s, vous le serez avec son univers coloré, acidulé et complètement loufoque !
La pop culture n’a qu’à bien se tenir avec ses créatures et son bazar !!"
«De l’oeuvre à l’édition», c’est avant tout l’idée de mettre en contact le public avec les originaux qu’ils peuvent déjà connaître, posséder sur des éditions papiers de la structure Atomic café studio -anciennement Art Austral-.
Il est intéressant de confronter l’œuvre avec le multiple. Les représentations originales sont souvent en partie modifiées pour répondre aux exigences d’un marché et d’une clientèle qui souhaite acquérir des produits assortis de mentions de localisation, des références propres à la culture de l’île de La Réunion. Ces procédés permettent en même temps de réaliser des supports aux ambiances modifiées, des produits pour de la décoration, normés pour des cadres, ou encore de faire circuler des cartes postales et affiches avec un message concernant des lieux appréciés ou des clins d’œils culturels. Parfois, cela permet d’éviter d’afficher une œuvre originale reproduite comme une simple copie. On en facilite alors la compréhension du public en y ajoutant un simple titre avec une typographie, une police choisie.
Cet événement met en lumière la richesse du patrimoine réunionnais à travers des créations contemporaines inspirées par la diversité culturelle de l’île. En cette période festive, la galerie prendra l'allure d'une boutique chinoise revisitée, invitant à découvrir, offrir, et emporter un fragment de cet héritage riche et vibrant.
Pour cette exposition, 23 artistes présenteront des œuvres inspirées par la culture chinoise, en écho à l’année franco-chinoise du tourisme culturel. Peintures, photographies, céramiques et designs refléteront la créativité et la richesse culturelle de La Réunion sous l’angle du « Made in Réunion ». L’objectif est de faire de cette exposition une vitrine exceptionnelle de l’art et du patrimoine réunionnais.
Après un an de résidence au Centre d'Art Contemporain de La Friche, au Port, venez découvrir l'univers de cette nouvelle exposition.
Inspiré par l'esthétique des ZAD, ces " Zones À Défendre ", espaces occupés pour protester contre des projets néfastes pour l'environnement, aant du pandakroo revisite ces lieux de vie alternatifs et autonomes construits à partir de matériaux de récupération et développe ce thème en entremêlant barricades, cabanes et tribus imaginaires.
La zone à défendre devient artistique : La ZAAD.
Des tribus de pandas défendent des paysages abstraits et des lieux fictifs grâce à la peinture.
Leurs armes sont des rouleaux, des pinceaux, et ils arborent des attributs et des masques traditionnels imaginaires.
Venez à la rencontre de la ZAAD, un espace où se mêlent grandes toiles, petits dessins, objets ethnologiques, traces de pinceaux, barricades, fragments de tags, cabanes sur pilotis...
Horaires de l’exposition:
https://www.lafriche974.com/
À 15h : Christiane Fath avec "Pâtisserie" (45 min)
Cette performance est la suite de Gâteaux de petits poèmes visuels de 2004 présentés aux Nuits d’Arts de Pleine Lune à Saint-Paul pour évoquer l’épidémie de Chikungunya. En 2024, il y a matière à faire des gâteaux de petits poèmes visuels, avec les sujets qui nous envahissent. Cette performance utilise les outils et le matériel du pâtissier, les parts de Gâteaux posées sur du papier dentelle blanc, sont distribuées au public.
À 16h : Migline Paroumanou accompagnée de Jacky Malbrouk pour "Kado la vi" (30-45 min)
Au cours d’une déambulation au son du Ngoni ou il est question de nature, de transmission et de rencontre humaine, Migline partage avec nous un cadeau qui lui a été fait..
À 17h : Térésa Small invite Soleïman Badat qui proposera "Lullabies in noise minor" (20-30 min)
Prenant comme point de départ "L’enfant et les sortilèges" de Maurice Ravel en écho à l’œuvre éponyme de Térésa Small, le musicien Soleïman Badat, assis sur son tapis, réalise en direct une plage sonore semi improvisée sculptant un environnement où se mêle les sons bruts sorti de son ampli guitare, des enregistrements numériques et analogique de comptines et berceuses, et autres sons, bruits, musique de l’univers de l’enfance.
Exposition jusqu’au 1er mars 2025, du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
« Les cousins qui avaient le permis et une voiture, souvent des anciens modèles de Peugeot ou de Citroën tels que les ZX, des 205, 306 modifiées, nous faisaient rêver. Le son à fond, ils nous emmenaient en balade dans des rassemblements, il n'en fallait pas plus pour nous rendre heureux-ses. On allait souvent à «la pouss», les runs sauvages le soir dans les zones industrielles de l'ouest, notamment Cambaie, emblématique ici. Cet amour de la vitesse, des sensations et des belles mécaniques persiste dans notre culture aujourd'hui...»
« William est peintre de paysage à n'en pas douter, mais de paysage urbain. Comme un contre-pied à son ile, il prend le parti de montrer le quotidien de la «Kour». Il faut ici oublier les paysages de carte postale et voir dans cette expression picturale une photographie de la réalité. Instant figé, l'image traduit une époque, celle d'un jeune artiste, de ses amis, de sa famille, de son environnement, de son espace social. C'est ces différentes constituantes qui font du travail de William Pougary une expression contemporaine. Dans une forme d'héritage et de filiation à Edward Hopper, David Hockney, Henry Taylor, Justin Mortimer, ou encore Sebas Velasco, il fait des scènes les plus banales de la vie réunionnaise de grands moments de peinture.»
Julien Cadoret directeur de l'Ecole Supérieur d'Art de La Réunion.
L’exposition, intitulée « Dans la terre, les creux parlent aussi », est une plongée dans l’enfance d’Abel. L’artiste y explore les trésors qu’il découvrait en creusant la terre de son jardin créole à Petite Île. Ces reliques, sans valeur apparente et sans histoire commune, racontent pourtant des histoires parallèles qui l’ont façonné jusqu’à aujourd’hui.
EXPO VISIBLE DU 7 SEPTEMBRE AU 11 NOVEMBRE 2024
Nous avons encore la chance de recevoir un artiste majeur du mouvement, j’ai nommé : MIST !
Présent sur le devant de la scène depuis la fin des années 80, Il a développé un univers facilement reconnaissable qui a su traverser le temps.
Aussi à l’aise avec le lettrage que les personnages, il réussit à mixer les deux pour en extraire une peinture semi-abstraite dynamique et explosive!
Aussi à l’aise dans la peinture qu’en sculpture, je ne saurai que trop vous recommander de venir le découvrir à la galerie…
Exposition visible du 30 aout au 28 septembre
https://www.facebook.com/1436157170/videos/3698737000343247/
Le Banyan, centre d’art contemporain de la Cité des Arts, vous invite à découvrir de nouvelles propositions arts visuels :
INFORMATIONS PRATIQUES
· Vernissages le samedi 24 août de 14h à 18h
· Expositions jusqu’au 26 octobre 2024, du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 18h
“Accord ouvert” une exposition collective d’Eve Bernard et Elodie Teyssier. Eve Bernard explore la relation entre l’humain et la nature en représentant le cœur humain comme symbole universel, inspirée par la végétation luxuriante de La Réunion. Elodie Teyssier, quant à elle, utilise des médiums variés pour dévoiler les secrets du mental humain, puisant son inspiration dans les sciences et la littérature. Un univers fascinant où la nature et l’inconscient se rencontrent.
Masami crée des sculptures et des installations de fibres naturelles et de fils de cuivre qui se déploient aussi bien dans l’espace du musée que dans la nature. Elles font écho à une quête personnelle, artistique et intime profonde sur "la force de la vie", sur sa propre existence. Elles représentent la lumière et la fréquence, l'énergie, la liberté et l'authenticité. L’exposition est envisagée comme une porte de passage offrant d’expérimenter un nombre infini de directions et d’univers à la recherche de son double en soi.
INFORMATIONS PRATIQUES
· Vernissage : Samedi 15 juin de 18h à minuit
· Exposition : Jusqu’au 24 août 2024
La musique est omniprésente dans la vie de Charly Lesquelin, avant tout il est batteur et chanteur. Cette énergie tellurique fait partie de chaque création picturale, c’est son sentier pour aller à Mafate. Scènes, portraits, paysages mystiques vous accueillerons lors de cette exposition.
Charly Lesquelin
Peintre français né en 1969 à la Réunion où il vit et travaille. Cet artiste accompli a commencé à étudier le dessin et a travaillé pendant 8 ans comme illustrateur publicitaire. Mais après sa première exposition en 1991, il décide de quitter son métier pour se consacrer entièrement à l’art. Il a perfectionné sa technique picturale en devenant portraitiste de rue dans le but ultime d’être peintre. Travailleur acharné, il a consacré tout son temps à la production d’œuvres personnelles, fortement inspirées de l’histoire et de la culture de son île natale.
Rêves de concerts, c’est un projet un peu fou initié par Hippolyte et le collectif Contrebande en 2016 : ressusciter les affiches de concerts mythiques et parfois oubliés.
À La Réunion en premier lieu, puis à l’île Maurice, à Paris et en Auvergne. Plus de 300 affiches, un livre et de nombreux documents annexes ont ainsi été créés avec les plus grands artistes, pour redonner vie à ces rêves et leur juste place dans l’histoire musicale mondiale. Nous vous en proposons une sélection fine en grands formats, dessinée par Hippolyte et Guillaume Plantevin, créateurs depuis de L’Affiche d’une île.
Une exposition de Hippolyte et Guillaume Plantevin.
Cette exposition collective rassemble les illustratrices Sara Quod, Natacha Eloy et Edwina Leclerc, et met à l’honneur leurs trois univers dans tout ce qui les rassemble autant que dans ce qui les singularise. Une scénographie conçue spécialement place le public et la rencontre au cœur de l’exposition, pour un résultat inédit à découvrir dans le cadre du temps fort bande dessinée.
ARTISTES //
Sara Quod, Natacha Eloy et Edwina Leclerc.
PARTENAIRES //
Le Cri du Margouillat.
Vernissage le samedi 23 mars de 14h à 20h.
Exposition jusqu’au 1er juin 2024, du lundi au samedi de 10h à 18h.
« Tous nos jours sont planifiés, ils n’échappent pas au grillage du calendrier. Les jours de Cilaos sont différents, ils gardent l’invisible du quotidien. Le temps que prennent les broderies peut difficilement devenir un point de repère. Alors, on perd le comptage de jours et à la place, on compte les fils, qu’on doit enlever, lancer, faire passer et ainsi de suite dans une boucle interminable de gestes. Le rythme est donné par la lumière du jour qui rentre par les fenêtres ...
On travaille la toile de lin comme on travaille une sculpture, on taille avec l’aiguille. »
Amanda Goicovic est une tisserande et brodeuse plasticienne née au Chili. Elle est installée depuis 9 ans en France, où elle mène un travail de recherche sur l’art textile à l’Université Paul Valéry de Montpellier.
Elle s’intéresse, en tant qu’artiste et doctorante, aux questions autour du temps, de la mémoire et de la division entre travail manuel et intellectuel dans le domaine des arts plastiques.
EXPOSITION D’ @amanda_goicovic DU 10/02 AU 09/03.
Jace nous parle de Williann
« Rencontré en 2020 à Strasbourg sur ses terres natales; Williann m’a surpris avec son univers déjanté et très rock’n’roll. Ses personnages souvent féminins et modernes côtoient des références traditionnelles remises au goût du jour. Pour cette expo, elle s’est laissée séduire par des expressions locales qu’elle illustre de manière décalée et humoristique. Une artiste à suivre ! »
Le catalogue de l'exposition sera disponible dès mercredi 7 février, il est possible de le recevoir numériquement, il vous suffit de le demander par mail à galerieveryyes@gmail.com
En m'appropriant les formes et motifs des forêts sombres tropicales, je décline sous la forme de photogrammes bois, feuilles, branches, réalisés au cyanotype sur des tissus grand format.
“De quoi parlait le vent ?” rappelle les images d'un monde flottant et l'impermanence du monde. Un hommage à l'éphémère fragilité du vivant et à sa beauté fugace.
De quoi parlait le vent ?
Une exposition de Karine Maussière
En ce qu’elles rendent compte d’un univers culturel directement lié aux apports africains et malgaches dans la culture et dans la société réunionnaises, les photographies de Jean-Marc Grenier sont partie prenante de ce temps de préfiguration. L’artiste a affirmé vouloir porter un regard personnel sur des vibrations, et parvient en définitive à rendre compte des émotions et de cette « indicible sensation d’un lien qui, par le maloya, traverse l’Île de part en part, relayé par la percussion sourde et entêtante de roulèr qui se répondent, chambres d’écho de souffrances lointaines et d’épiphanies singulières » (J.-M. Grenier).
L’atmosphère si particulière qui se dégage des photos, prises quelquefois au cœur même de l’intimité de familles, retient longtemps l’attention : les clichés photographiques deviennent documents, des documents indispensables au musée d’histoire.
Nos horaires:
Tous les jours sauf le lundi : 9H00 - 17H00
Île de mille parts propose une traversée métaphorique de l’histoire réunionnaise depuis sa genèse. Son titre emprunté au poète Alain Lorraine, vise à considérer le récit du peuplement de l’île en dehors des cadres historiques à partir des images qui peuplent notre imaginaire et au travers des œuvres contemporaines. Ici, le paysage est l’histoire.
Les œuvres dessinent une trame narrative non figée et incomplète, soit une scène ouverte qui permet d’aborder certains traits essentiels du peuplement de l’île, qui fut à la fois une terre vierge, une terre d’escale, une terre d’exil, une terre de conquête, une terre de lutte et d’esclavage, une terre de métissage. Cette sélection questionne ainsi le maillage complexe de la construction de l’île, un territoire où s’opère la rencontre des mondes, rencontre qui tient du miracle pour les uns, de la violence de l’histoire coloniale pour d’autres, ou encore du choc amnésique. Le projet d’exposition soulève en filigrane ces différentes problématiques et héritages inhérents à l’épopée réunionnaise, une grande histoire constituée de mille parts, riche de tout ce que la mer nous a laissé.
Dans le cadre de son accompagnement à la professionnalisation des jeunes commissaires d’exposition de l’île, la Cité des Arts donne carte blanche à l’artiste, commissaire et scénographe Clément Striano, qui invite une dizaine d’artistes à investir les codes de l’entreprise et de la vie de bureau au sein du Banyan transformé pour l’occasion en Open Space.
ARTISTES : La Paulinette, Guillaume Lebourg, Maud Marique, Piton Tortue, Tiéri Rivière, Emma Di Orio, Juliette Dennemont, Ambre Maillot et Nathan Lopez Romero.
INFORMATIONS PRATIQUES
· Vernissage : Vendredi 8 décembre 2023 de 18h à 21h
· Exposition : Jusqu'au 2 mars 2024
À travers le projet Zièt dann Fénoir, la plasticienne Chloé Robert et l’autrice Joëlle Ecormier interrogent les médiums de l’imaginaire. Le dessin, tout comme l’écriture, proposent chacun à leur façon des passerelles vers des mondes invisibles, des créations mentales qui nous apportent une vision sensible du monde vivant. Les artistes nous emmènent là où l’œil ne nous permet pas d’accéder habituellement. Ces œuvres sont une invitation à interroger le monde merveilleux qui se cache dans le noir.
COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION // Tatiana Patchama
Vernissage : Vendredi 8 décembre de 18h à 21h dans le cadre de la soirée Arts croisés
Exposition : Jusqu’au 1er juin 2024 aux horaires d’ouverture de la Cité des Arts
VINGTIEME EXPOSITION DE LA FRICHE
Exposition | Gorg One
La Friche centre d’art contemporain
Commissariat : Galvis
Rétrospective immersive de l’œuvre du street-artiste Gorg One, cette exposition de restitution témoigne de l’évolution de son travail au fil des années, allant de la figuration à l’abstraction.
Vernissage de l’exposition
Le 24 novembre de 18h00 à 23h30
Concert | 20h30-21h30
Djset | The Beat Club : 21h30 - 23h30
Ouvert à tous, entrée libre
Cette exposition présente des œuvres conservées dans les collections du musée Léon Dierx ou issues des collections publiques et privées.
Ces toiles, méconnues du public, composent un ensemble homogène représentant des paysages de l'île qui témoignent de la vitalité de la création artistique à cette époque.
En effet, les années de 1925 à 1946 sont déterminantes pour l'essor artistique de la Réunion, période pendant laquelle se met en place une identité picturale réunionnaise éloignée des poncifs exotiques attendus.
Des artistes réunionnais et mauriciens, des professeurs de dessin métropolitains, des peintres voyageurs ou envoyés pas les instance coloniales françaises construisent une nouvelle imagerie paysagère de l'île, en rupture avec l'académisme des siècles précédents.
Ces artistes invitent à une vision contemporaine de l'île par des formes et des couleurs qui font entrer la peinture réunionnaise dans la modernité.
HORAIRES:
27 Octobre 2023 - 12 Mai 2024 / du mardi au dimanche de 9h00 à 17h00
Voici quelques mots de Jace sur Franck Noto:
""Je découvre le travail de Zest (aka Franck Noto) dans les années 90 à travers les fresques des TDM (taggers de Montpellier).
Notre rencontre se fait tardivement sur Montpellier, il y a quelques années. Depuis, je ne manque pas une occasion de lui rendre visite et de découvrir ses nouvelles pistes de création : passant d’un style figuratif déstructuré à un style complètement abstrait, Franck a su progressivement et intelligemment construire son oeuvre . Ce Monsieur, au delà d’être un spécialiste de la bombe est aussi un explorateur de styles; il m’interpelle toujours par son process: ce qui pour un novice pourrait sembler d’une « apparente facilité » cache en fait une redoutable technique qui transcende couleurs et lumière.
Encore une fois la galerie est fière de vous présenter une grande figure de l’art urbain français"
Dans son univers onirique et coloré, Julia mêle des bouts de trucs, des bouts d’histoire, des bouts de nous.
Sensible à la transmission et à notre environnement, la valorisation d’objet ou l’upcycling Art résonne comme une évidence pour elle, comme quelque chose d’important, une humble participation à l’équilibre de notre belle île et une manière de lui rendre hommage.
Elle utilise des objets hors d’usage ou abimés (montres, bijoux, tissus, boulons, bois, métal…) qu’elle nettoie, décape, ponce, vernit, peint pour les assembler, s’amusant ainsi à leur donner une seconde chance, le tout saupoudré d’une pointe de poésie et d’une touche d’humour.
Récupère, imagine, crée, transforme, recommence…
Julia donne vie à des animaux d’ici, d’ailleurs et de nulle part qu’elle appelle « Bèbêtes », elles sont classées en 4 catégories : Les Minuscules, les Aquanautes, les Telluriens et les Perchés. Dans ses œuvres, les objets perdent leurs valeurs fonctionnelle et pécuniaire, pour laisser place à leur valeur esthétique.
Du 7 octobre au 10 novembre 2023
Exposition collective des jeunes diplômés des Beaux-Arts avec Rémi Coignec - Magalie Grondin
Mélissa Cascade - Mathilde Lauret - Mohana Pajaniaye
Si la création s’apparente à un processus par lequel l’artiste donne forme à ses idées, chaque cheminement reste singulier. L’artiste met bien en place une séquence organisée et cohérente d’activités, d’étapes, en vue d’un objectif de plus en plus clair, quasi mécanique, mais c’est le résultat d’une réflexivité-rencontre avec la matière, le monde, ou le chaos. Ces interactions permettent la découverte réciproque et l’avènement d’un regard, d’un geste, d’une résonance qui forme son identité.
L’œuvre est l’aboutissement de ces cheminements, et dans le parcours de l’auteur, l’œuvre devient elle-même étape, un point d’appui qui à la fois satisfait et nourrit le désir irrépressible de pousser plus loin, de visiter les recoins des formes à donner à son existence. (...)
Comment se met en place un processus de création ? Quels choix, quelles séquences de vie ont finalement abouti à cette organisation de construction des formes ? Il s’agit de mettre en lumière les étapes clés qui ont amené les artistes à se frayer un chemin.
Passionnée d’écologie et d’ésotérisme, l’artiste sud-africaine Bianca Bondi propose une installation spécifiquement pensée pour l’espace du Banyan, en écho au territoire de l’île. Multidisciplinaire, sa pratique implique, par l’utilisation de réactions chimiques, l’activation d’objets qu’elle choisit pour leur potentiel de mutation ou leurs propriétés intrinsèques et symboliques. Son objectif est de promouvoir des expériences au-delà du visuel en mettant l’accent sur l’interconnectivité, la fugacité, les cycles de la vie et de la mort.
Vernissage : Vendredi 8 septembre de 18h à 21h
Exposition : Jusqu’au 26 novembre 2023
Les expositions au Banyan sont librement accessibles du lundi au samedi de 12h à 18h, et jusqu’à 20h les soirs de spectacles.Retour ligne automatique
Attention : nous sommes fermés les dimanches et jours fériés (hors événements).
Vernissage : Vendredi 8 septembre de 18h à 21h
Exposition jusqu’au 26 novembre 2023
Le Goni, sac grossier en toile de jute, mêlé à la délicate féminité colorée des ancêtres de La Réunion. Des créations graphiques marouflées ou encadrées, déclinées en version cyanotype, bienvenue dans un univers où la matière raconte l'histoire... Ana Blue crée des illustrations à partir de ses photographies ou de clichés d'archives, créations photo-graphiques mêlant cartes anciennes de l'Océan Indien et portraits de femmes, sur son support de prédilection, le goni, mais aussi sur rafia, agrémenté de productions en cyanotype.
Pour plus d'informations: 0692 60 99 28
« À cet instant précis, l’Ordre est bouleversé. Une intrusion brutale perturbe l’équilibre en place. Des omniprésences se révèlent, méfiantes. Elles sont gardiennes et veillent. C'est le pas de trop. Le ciel s’enflamme au contact de l’être irréfléchi et destructeur. "Arrêter le temps" invite à danser les autres mondes, ceux que nous pourrions percevoir en prêtant attention, ceux qui nous survivront. »
Artiste résidente à Lerka depuis 2014, Chloé Robert a participé à plusieurs expositions collectives et résidences de création à La Réunion, en France, à Madagascar ou en Chine. Chloé pratique le dessin, la peinture, l’animation, la broderie, de manière instinctive. La place de l’intuition dans sa démarche est primordiale. Elle élabore ainsi un bestiaire venu d’un espace-temps lointain, reflétant pourtant des préoccupations contemporaines. Chloé s’interroge sur le rapport de l’Homme à ses semblables, au vivant, à l’ordre des choses. Le comportement dominateur de l’être humain est-il inévitable ?
L'exposition COSMOS approche à grands pas de votre galaxie!...cet événement se voudra, une fois encore, de vous présenter une partie de la scène plastique réunionnaise à La Box. A vos agendas pour un voyage qui devrait nous amener au cœur de la grande nuit australe!
Voici quelques mots de Jace qui vous présente la street artiste:
"Madame fait un travail à la frontière entre plusieurs univers : Collage, sculpture, installation, poésie pour notre plus grand étonnement et plaisir. Elle revisite les grands classiques de l’imagerie populaire du début du siècle, les broyant au mixeur pour leur donner un look beaucoup plus contemporain l’assaisonnant souvent d’une phrase absurde à la manière d’une surréaliste. Madame est en raccord avec son travail : épicurienne et déjantée. ON ADORE et on en redemande !!"
Exposition visible du vendredi 23 juin au samedi 26 août 2023
