Les Francos ont eu l’excellente initiative de placer leur scène gratuite du Village sous le signe de l’inclusion et la Compagnie Danses en l’R vie a eu l’excellentissime idée de leur proposer le groupe Wild Musical Classic Ensemble pour la soirée du vendredi 6 septembre. Une proposition revigorante sur laquelle Bongou va revenir en 10 points avec la révérencieuse ambition de vous convaincre d’aller voir ce groupe en première partie du collectif Mondo et des Percussions de Treffort le 13 septembre, au Téat Plein Air.
POURQUOI FAUT-IL ALLER VOIR DOMOUN ?
Ça fait un bail que Bongou ne vous a plus infligé son regard critique sur une pièce de théâtre, la faute à la gestion chronophage d’un agenda culturel irremplaçable et au visionnage d’un certain nombre de propositions dispensables, à savoir ni catastrophiques ni exceptionnelles. Heureusement, la Konpani Karanbolaz était de retour au Leu Tempo Festival.
Koubi or not Koubi ?
Vagabundus, une performance qui pulse
Je ne vais pas vous asséner la théorie du verre à moitié vide qui, ouais-ouais quand même, mais là, hier soir la demi-salle vide de spectateurs à Champ-Fleuri – oui, je sais que les profs avaient des conseils de classe et qu’il y avait L’inspecteur Barnaby sur C8 - mais bon, rater Vagabundus de la compagnie mozambicaine Converge+ d’Idio Chichava (non, je ne me moque pas des Auvergnats, c’est son vrai nom !), ben je ne sais quoi vous dire, mais en tout cas, nous, la moitié pleine on a été secoués du début à la fin par la beauté et la puissance de ce spectacle chorégraphique total, programmé dans le cadre du festival Souffle o.I. #4
RADIO MANIOK, ONDES DE CHOC
Le week-end dernier, j’ai eu le bonheur de me rendre à Trois-Bassins pour assister à la deuxième représentation de Radio Maniok, la dernière création de la compagnie Cirquons Flex. Comme ça rejoue plusieurs fois au complexe sportif de Champ-Fleuri à Saint Denis, dans le cadre du Festival Châp’pa du 17 décembre au 1er décembre, je vais t’expliquer tout ce que j’ai aimé et peut-être te convaincre d’y aller.
Bongou ne doute jamais de Morel
L’avantage quand François Morel se déplace à La Réunion, c’est que Bongou n’est pas obligé de se coltiner le systématique panégyrique à la gloire du saltimbanque puisque son spectacle a été immédiatement assailli par sa sarabande rococo de gauchos, dans laquelle je suis forcé de m’incorporer. Et je peux vous dire que je n’ai pas regretté.
Pouët pouët, voilà les poètes
Comme annoncé, cette édition du Leu Tempo Festival était particulièrement réussie avec des scènes éclatées proposant des shows -évènements (Exit de la Cie Inextrémiste), des échappées hors du temps (Les siestes musicales, Lulu’s Paradise), des cabarets déroutants (Azul, Cabaret Crida/Lubat) et du cirque tonitruant (Insomnia, Extrémités). Comme le théâtre d’objets n’était pas présent, Bongou est allé chercher son salut dans l’autre fondement de cet événement : le théâtre de rue. Retour sur ce moment de grâce : Symphonie pour klaxons et essuie-glaces.
MEURICE, L'INTERVIEW WOKE'N'ROLL
Il y a 5 ans, Bongou a tendu de grosses perches à Guillaume Meurice qui les a agrippées, rabotées et astiquées pour façonner des petites piques facétieuses et cyniques. Comme cet humour islamo-gauchiste est toujours reçu avec bienveillance et autodérision par nos concitoyens réunionnais, Bongou lui a resservi vingt amuse-bouches pas forcément vegan pour le rassasier. Attention ça va saigner!