Vendredi 31 mars, Emmanuel Gil proposait son seul(s)-en-scène Trop près du mur au Séchoir et je m’y suis rendu pas forcément convaincu. En 2019, son spectacle Le délirium du papillon avait emballé ma comparse Zerbinette (à lire ICI) alors que mon ressenti était moins à la fête. Cette fois-ci, plus aucune hésitation, ce clown a sa place au Panthéon des bouffons.
BEAUCOUP DE BRU(I)T POUR BEAUCOUP DE BIEN
Une nouvelle fois, Le Séchoir emplit pertinemment sa mission de promotion du cirque contemporain en ayant programmé BRU(I)T de Pierre Cartonnet et Julien Lepreux. Pour les 300 personnes ayant assisté à ces représentations, je peux ressentir leur approbation. Et si j’essayais de faire regretter à mon allié Fanfoué d’être resté dans son canapé.
FAUT PAS POUSSER MANZI DANS LES (S)ORTIES
Tam Tam Festival, Électropicales, Souffle Océan Indien, Festival du Film de Femmes,… tous ces échéances festives pointent le bout de leur programmation mais, comme Manzi est aussi impatient qu’un parvenu riverain de la Saline les Bains à l’approche des Francos, il s’est inventé sa propre kermesse pluridisciplinaire. Bienvenue au Manzi Festival !
SAODAJ DE RAISON
Samedi soir au K, c’était l’ouverture de saison du Séchoir et surtout l’occasion pour le groupe Saodaj de défendre son nouvel album, Laz. Comme je l’avais écrit, en juin, après leur showcase du Iomma, Saodaj c’est pas Zaz et leur mojo flirte désormais avec celui des Lo’Jo. Cette intuition demandait confirmation et ce concert fut une vraie révélation avec un public au diapason.
GROS SUCCÈS POUR CE SUCCÉDANÉ
Le festival Leu Tempo, tu te rappelles ? Cette aire de restauration à ciel ouvert, sa procession braillarde, ses places farcies d’enfants non masqués et émerveillés, ces parents extatiques applaudissant sans gel hydroalcoolique et souvent de petites perles de théâtre d’objets, comme le touchant Ma biche et mon lapin du collectif Aïe Aïe Aïe. La pandémie a retardé le plaisir de retrouver cette compagnie pour l’une de ses nouvelles créations Ersatz mais plus longue fut l’attente, plus savoureux fut le succédané.
LA ROUTOURNE N'A PAS ASSEZ TOURNÉ
Vendredi soir, Bongou était à l’Auditorium Pierre Roselli du Musée Stella Matutina pour écouter un exposé sur le Roger. Ou plutôt le R=OG, soit une formule scientifique permettant de calculer le seuil de risque d’un projet. Les circassiens de la compagnie Nawar se seraient-ils crashés lors de ce déroulé ? C’est le débat que Bongou te propose de mener, sans plus tarder.
QUAND DAVID WALTERS RÉVEILLE MAMI WATA
Sept mois que je n’avais plus mis les pieds au K et le cocktail émotionnel est toujours aussi riche en saisissement et en arrosement. Après l’excellent mais si lointain spectacle d’équilibrisme Miettes (18 février) n’ayant pu se terminer à cause d’une incroyable saucée, ce fut le tour de David Walters (18 septembre) de devoir stopper son concert embrasé à cause d’une averse carabinée.
DIX BONNES RAISONS DE VOIR ŒDIPE
Mercredi 19 mai 2021. L’oracle Billant avait vu juste. Bongou peut enfin sortir de son cloaque et mater des spectacles. Et cette première virée fut franchement réjouissante grâce au Séchoir et au Théâtre des Alberts qui proposaient ce mercredi une représentation scolaire de sa nouvelle création Œdipe, etc. Ce spectacle est vraiment de saison pour nos apprentis incestueux puisque la Saint Valentin - euh pardon la fête des mères - est toute proche.