ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ ou AÏE AÏE AÏE AÏE ?

ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ ou AÏE AÏE AÏE AÏE ?

Oui. La satire est un art délicat. La compagnie du Théâtre de l’Argument n’en manquait pas pour nous faire rire de la cynique réalité. Les voix ont dessiné avec brio les messages graphiques de Fabcaro. On ne fuit pas impunément un système dans lequel l’homme s’est enferré si patiemment. Zaï Zaï Zaï Zaï fut pourtant une échappée belle dans le climat culturel actuel.

XY : IL M, PAS Z

XY : IL M, PAS  Z

Je vais reprendre ici les propos d’une des rares spectatrices à ne pas être tombée en pâmoison à l’issue de la représentation : « Encéphalogramme plat. Le bus est parti et je suis restée sur le parking. » C’est si bien résumé que je n’ai rien à ajouter.

Elephant Man par le fêlé Fantazio

Elephant Man par le fêlé Fantazio

Nom d’un Spip comme ce seul-en-scène fut génialement vertigineux ! L’histoire intime d’Elephant Man n’a quasiment rien à voir avec le film de David Lynch, sortir en 1980, même si on pourrait y trouver des émotions hallucinatoires, esthétiques et kinesthésiques communes.

LE ROI DE LA BIDOUILLE

LE ROI DE LA BIDOUILLE

À travers quatre tableaux, reconstitutions faussement naïves  des moments terribles, du XXI ème siècle, comme l’attentat du 11 septembre ou l’exil des réfugiés ; entrecoupés de chansons et loufoqueries acrobatiques diverses, l’artiste polymorphe Gilles Cailleau revisite la chronologie, vers une meilleure sortie. Ce seul en scène est une merveille d’inventivité, de poésie, et d’humour. Les strates composites de ce spectacle hétéroclite en font globalement un moment haletant. 

DANS LES COULISSES DU BALLET DE LIAONING

DANS LES COULISSES DU BALLET DE LIAONING

Quand on questionne  Zang Haidong, accessoirement danseur étoile du ballet de Liaoning sur son choix de carrière ; il répond, très sérieusement : « Je fais ça parce que je ne sais rien faire d’autre. »

CELUI QUI TOMBE… BIEN HAUT

CELUI QUI TOMBE… BIEN HAUT

Alors ça fait quoi d’avoir assisté à l’un des spectacles de post-cirque le plus abouti de cette dernière décennie ? Après ce week-end inaugural de Total Danse, je reprendrais les propos du proto-philosophe Thierry Roland pour illustrer mon état d’esprit : «Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille! Enfin, le plus tard possible. Ah! C'est superbe! Quel pied! Oh putain!»