Vingt mille millimètres sous la terre était un titre intriguant. Il convoquait, outre l’univers de Jules Verne et ses mystères, des espaces labyrinthiques qui appelaient à la profondeur. Mais cette nouvelle création de la compagnie Nektar, qui avait pour objet d’aborder la carte et le territoire, nous a laissés au bord de la route. Attention déroute.
ZAÏ ZAÏ ZAÏ ZAÏ ou AÏE AÏE AÏE AÏE ?
Oui. La satire est un art délicat. La compagnie du Théâtre de l’Argument n’en manquait pas pour nous faire rire de la cynique réalité. Les voix ont dessiné avec brio les messages graphiques de Fabcaro. On ne fuit pas impunément un système dans lequel l’homme s’est enferré si patiemment. Zaï Zaï Zaï Zaï fut pourtant une échappée belle dans le climat culturel actuel.
XY : IL M, PAS Z
ZISTWAR DÔ
C’est une histoire à tiroirs. Au début, plutôt banale. Celle d’une jeune femme qui s’emballe. Elle Nicole, raide dingue d’un vieux. « Chat » qu’elle l’appelle. Comme pour apprivoiser ce séducteur iranien dont on pressent, qu’il est puissant. Elle veut lui faire un enfant. En arrière plan, Stéphane. Le mari délaissé. À l’écouter, Nicole l’a abandonné. À ce drame s’ajoute la perte d’un bébé. Il aimerait qu’on soit de son côté. La mère de Stéphane dénonce tant de frivolité. Au pays de la conjugalité, les femmes sont les éternelles sacrifiées.