À l’instar des exclus de Zola ou des héros d’Audiard, Jo Hell ‘’ouvre sa gueule’’ comme on le dit d’un animal sauvage. Il montre les dents pour mordre mais des dents cariées, il donne de la voix mais une voix éraillée, de sorte qu’une fois la pitié évincée, on s’accorde à trouver en lui, une vérité profondément enfouie sous les décombres : l’humain.
Que vous ayez vu ou non à la Fabrik, la saison dernière, Nul n’est à l’abri et Le naufragé de la lune, ne manquez pas ce nouveau rendez-vous avec l’impertinent Jo Hell. Avec ce troisième opus, Niko Garo clôt sa trilogie en nous livrant une satire de la société engagée sincère et énergique.