« Des garçons pissent et ils se tiennent par l'épaule, ( . . . ) ô le bonheur de s'agenouiller dans l'ombre et de lécher sur le mur leur pisse en me branlant, ô les merveilleux gémissements de l'enfant vierge prosterné devant le malheur . . . »
Trois indiens dans la ville. Ou plus exactement sur le parking du Séchoir, qui nous rassemblent autour d'un bas-côté. Des frontières sont tracées au ruban de signalisation. À nos pieds, en guest star de ce trio de verts: Gaïa, la terre. Avis contrasté sur ce show plus bobo qu'anarcho.
Head Rush. Littéralement : ruée vers la tête. Métaphoriquement « Corps Urgents », ou le deuxième volet de la création de danse contemporaine de Soraya Thomas, dédié à l'exploration des dépendances.
Oublie le pas de quatre et les 32 fouettés du cygne noir. Torses nus, seins à l'air, houppettes virginales sur crânes rasés et tutus ajustés sur de charnus fessiers, les cygnes de Dada Masilo jettent un pavé dans la mare des conventions dansées.
Ouvrir une saison théâtrale au Grand Marché est un honneur à double tranchant. Le venin a donc coulé, après la première des Émigrés, une pièce du polonais Mrozek mise en scène par Lolita Tergémina. J'ai pris position, explications.
Si le thème de cette pièce écrite dans les années 70 est toujours d'actualité, les questionnements de nos deux émigrés sur scène résonnent de façon un peu surannée vu notre contexte dramatique.