Son spectacle n’est pas un énième tour de chant revisité mais un vrai cabaret qui nous fait plonger dans son intimité avec beaucoup de sincérité. Essayer de divertir en racontant les déboires de sa vie est un pari risqué car il peut vite sombrer dans une narration autocentrée et mille fois exposée. La séga-thérapie proposée par cette artiste alterne autodérision et jouissives railleries, notamment sur le monde dégoulinant du coaching en psychologie positive. Si je me réjouis de revoir Tine Poppy à Champ Fleuri, j’espère que 2020 sera l’année de sa séga-thérapie dont le Sakifo devrait être le tremplin national si son programmateur a le nez fin.
À voir également le vendredi 21 février, au Théâtre Lucet Langenier (20h)