Occident est une pièce terrible et sans détours, une pièce noire et drôle. On rit. Et on s’en veut de rire. On rit de ce déferlement d’insultes, de ce couple qui se déchire, de l’absurdité de l’extrémisme, on rit de cette recherche désespérée d’un reste d’amour, et de l’absence assourdissante d’espoir.
La mise en scène d'Occident interroge ici moins l'ineptie et la monstruosité d'un mouvement émergent de toutes parts que notre aliénante capacité à le laisser entrer... en toute impunité.