Ah, la nostalgie du « bal lontan » ! Ils en ont raconté, les « gramouns », avec l’œil qui frise et la voix qui tremblote, envahis de souvenirs et d’émotions : quand ils invitaient une demoiselle, mouchoir à la main et regard rivé au mouvement des doigts maternels sur la robe à fleurs, à guetter les codes du « oui » ou du « pas question ».

Et elles en ont des sourires entendus, ces dames aux cheveux blancs, qui alors palpitaient d’attente, jeunes filles sages, œil en coin et fièvre aux joues. Que d’histoires à chavirer le cœur…

Eric Lauret nous livre un « seul en scène » coloré aux sonorités du séga des années 70. Il incarne un chanteur-animateur des flonflons du dimanche et fait revivre l’imagerie contrastée de cette époque. La musique péi et les standards d’alors débordent du cadre patrimonial et se conjuguent toujours au présent. A vivre !