Pa est un monstre, il le reconnaît. Mais les hommes qu’il emporte avec lui, n’en sont-ils pas aussi? Témoin de bien des atrocités dans ce monde, il raconte notre monstruosité contemporaine (solitude, racisme, génocide…).
Notre propos est de rire de la mort. Celle qui nous effraie de tous, celle que nous ne pourrons pas éviter. Il s’agit au travers de ce solo d’embraser ce tabou afin de le rendre plus acceptable. De jongler avec, afin de s’en amuser.
Le bouffon, art dérivé du clown, permet ce lien entre un sujet grave et un jeu ludique. Car il joue et rit de tout. Maître de la rupture, il se révolte, puis pleure, montre sans gêne son côté monstrueux, avant de nous surprendre avec son innocence. Il est le gant parfait que peut revêtir Pa pour nous emporter avec lui et nous aider à percevoir ce dernier voyage d’un œil plus léger.