«Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer», disait Beaumarchais. C’est un peu le propos de «Terminus», et au diable si le rire se fait grinçant. C’est sans doute même une nécessité, puisqu’après tout il s’agit de rire de la mort. Vaste sujet dont Pa vient nous entretenir, créature monstrueuse aux multiples noms à travers les siècles et les civilisations.
Le bouffon, art dérivé du clown, permet ce lien entre un sujet grave et un jeu ludique. Car il joue et rit de tout. Maître de la rupture, il se révolte, puis pleure, montre sans gêne son côté monstrueux, avant de nous surprendre avec son innocence. Il est le gant parfait que peut revêtir Pa pour nous emporter avec lui et nous aider à percevoir ce dernier voyage d’un œil plus léger.