Un étonnant seul en scène vidéo-chorégraphique, une forme inédite d’autofiction dansée à découvrir en famille !
Mise en abîme amusée et sincère du processus de création, cet étonnant seul en scène vidéo-chorégraphique destiné aux enfants est aussi une vraie pépite à déguster en famille !
On y voit Sylvain Riéjou détricoter avec humour la mythologie de l’artiste torturé pour faire apparaître, dans son étrange et autonome banalité, le chemin solitaire et tracassé du danseur « en résidence ». Entre souvenirs d’enfance, références à Pina Baush et prises de tête entre lui et lui-même mises en scène grâce à des interactions avec la vidéo, Sylvain Riéjou se dédouble et se détriple avec une dérision délicieuse pour explorer, l’air de rien, une forme inédite d’autofiction dansée.
Ce dialogue de sourds entre le moi danseur et le moi chorégraphe est un trésor d’astuce et de travail qui s’éloigne peu à peu des stéréotypes pour bâtir une authentique et passionnante réflexion sur les mouvements intérieurs de l’artiste.