Comme pour toutes les histoires, il y a un début. Concernant celle qui nous intéresse, on peut la dater de 2018, lorsque Nathalie Natiembé décide d’intégrer « La nuit je mens » à son répertoire.
Disons plutôt qu’elle s’y autorise, tant ce genre de chanson impressionne et nécessite respect et délicatesse. Ainsi, tranquillement, « La nuit je mens » s’installe, et creuse un sillon où, petit à petit, viendront germer d’autres envies. Et une certaine forme de griserie, à l’égal de celle des profondeurs, qui voit Nathalie Natiembé s’immerger pendant des heures dans l’univers de Bashung. D’autres s’y noieraient, pas Natiembé : elle y trouve un souffle, une respiration qui s’accorde tout naturellement avec la sienne.