Tout commence quand, en 2018, Nathalie Natiembé décide d’intégrer « La nuit je mens » à son répertoire. Disons plutôt qu’elle s’y autorise, tant ce genre de monument impressionne. Ti pa ti pa, le titre s’installe en elle et creuse un sillon où viendront germer d’autres envies. Natiembé trouve dans l’œuvre du grand Alain un souffle, une respiration qui s’accorde avec la sienne.
Pour donner forme à ce qui n’aurait pu rester qu’un fantasme, il fallait de beaux compagnons d’aventure. Avec le guitariste Daniel Riesser (Ziskakan, Baster, Sabouk…) et le spécialiste des machines Brice Nauroy (Ann O’aro, John Keltrain, Danyèl Waro…), le décor est posé : il sera introspectif et intimiste. Modeste et sincère. À l’image des trois protagonistes.