Votia
Marie-Claude Lambert Philéas a sorti son premier album, Ansoumak, en 2016. Mais elle est sur scène depuis l’âge de 13 ans, d’abord dans le groupe familial emmené par l’illustre Gramoun Lélé, son père, un zarboutan de la culture réunionnaise, puis dans ceux de ses frères. Son groupe, Votia (du nom de sa mère, originaire de Madagascar), joue du maloya, dans son expression la plus puissante et la plus rapide, celle de l’est de l’île. L’Afrique et l’Inde sont toutes proches... Ici, tous les percussionnistes sont chanteurs, et les arrangements polyphoniques servent l’écriture et la voix - quelle voix ! - de Marie-Claude. Sur scène, son mari, ses trois enfants, un neveu et une nièce : une affaire de famille, une affaire de transmission. Un lien avec les êtres chers déjà partis, aussi.
Mangalor
Mangalor, c’est le nom qu’on donnait à la brisure de riz importée d’Inde, après la deuxième guerre mondiale. Mauvais au goût mais bon marché, il a nourri toute une génération de Réunionnais. La saveur d’une époque, celle du maloya des anciens. Un maloya que défend le groupe Mangalor.
Emmené depuis 2001 par Pascal Bret, le groupe est très influencé par les services Kabaré et tient à honorer les ancêtres. Sa musique transpire les rythmes de l’océan Indien mais trouve aussi ses influences dans les sonorités africaines et caribéennes.
Après "Pilé, pilé, Kabaré", autoproduit en 2014, Mangalor sort son 2ème album « Kabar marron » en 2017. Soucieux de préserver la culture créole, Mangalor joue un maloya « roots » qui restitue les saveurs des kabars authentiques mais raconte aussi le quotidien de la Réunion.