Deux « briseurs de codes » autoproclamés à l’affiche de la soirée : Léa Noël et Fayazer, dans deux registres différents mais plongeant aux mêmes racines. Léa Noël, sans rejeter l’étiquette (déjà plurielle) pop soul RnB, mélange autant les styles que les langues, tout en conservant une âme que l’on pourrait qualifier de « sucrée et ensoleillée ». Très tôt initiée à la musique par ses parents, et toujours grande admiratrice d’Aretha Franklin, Léa, du haut de ses 24 ans, est en train de vivre un début de carrière fulgurant dont tout semble indiquer qu’elle ne fait que commencer.
Fayazer, lui, c’est simple, est l’inventeur du malotrap. Enfin, simple, façon de parler. Parce qu’il a fallu du temps pour peaufiner son style, y réunir ses deux amours, maloya et trap, pour donner du corps et de la consistance à l’idée. Mais voilà, il se trouve que c’est parfaitement réussi, et ce n’est pas le succès qu’il ne cesse de se tailler qui viendra nous faire mentir.