Fanm ! Mizik a ou, la fors aou, koté ou rèv, nou suive a ou ! La Chica i mélanj la mizik koméla sanm la pousière, la rasine son dézièm péi, Vénézuela. Puisan, majik, nou vol an lèr !
Il y a du sacré dans la voix de La Chica. Son incantation et son corps ondulant nous délivrent de la pesanteur. Danse des sons, des mots, des doigts. De son clavier, comme une chamane, elle pilote et dirige notre transe. Tour à tour femme guerrière ou poétesse, sa voix enveloppe, envoûte, caresse et rassemble des forces parfois contradictoires. Hip-hop, musiques latines, Debussy. Sa voix, son piano et son sampleur ont tout intégré dans une folle sarabande.
Dans le sillage de Ibeyi, James Blake ou Aurus – avec qui elle a partagé la scène si souvent -, La Chica rénove et modernise dans un grand plein d’émotion. En première partie, le trio KoMBo ! va célébrer au Séchoir la sortie de son 1er vinyle. On aime !