Entre poésie rock, pulsations dub et rythmes ternaires, Grèn Sémé invente une chanson totalement inédite où le créole et le maloya de La Réunion donnent rendez-vous à Brel, Bashung et Noir Désir.
Aussi vrai qu’il est impossible de faire pousser un manguier en trois jours, il n’y a pas de raccourci pour parler de Grèn Sémé. Dans une époque riche en mots-valises où l’on voudrait enfermer toutes les belles bâtardises qui naissent de la créolisation du monde, la tentation est grande pourtant de chercher un diminutif pratique pour la cuisine atypique inventée par ces cinq garçons. En 2013, pour situer leur premier enregistrement, ils avaient eux-mêmes opté, avec une certaine prudence, pour « Maloya évolutif ».