Quatre interprètes baignent dans une création musicale originale jouée en temps réel sur scène et une scénographie faite de déchets textiles. Ce monde, dont ils sont les habitants, se structure et se détruit en permanence, il est en perpétuelle décomposition et en perpétuelle régénération. Ces quatre là, sont-ils des morts, sont-ils des vivants, sont-ils des mort-vivants? Des zombies? Des pourris? Ou sont-ils des zavan? Des souvenirs vivant d’êtres morts? À quel moment s’arrête la Vie? Troublés, ne sachant pas qui ils sont, où ils sont, et le sens de leur existence, les quatre figures semblent hantées par leurs désirs et leurs dégoûts qui se révèlent être intimement liés.
« Gaté » est une pièce à dominante théâtrale se tenant au bord de la danse. Elle contient peu de texte, écrit par l’équipe en créole, et s’inscrit dans une théâtralité graphique, physique, organique, grotesque et drolatique. C’est de la Danse-amère. Ou du Téat Ègrédou.