À l’instar de l’héroïne de son film, la réalisatrice Laura Mora a perdu son père en 2002, mort assassiné à Medellin. Partie faire des études de cinéma en Australie alors qu’elle ne parvenait pas à faire son deuil, Mora fait un jour un rêve dans lequel elle se trouve à Medellin. Là, un garçon s’approche d’elle et lui dit “Je suis Jesús, j’ai tué ton père”.
Ce rêve lui donne l’impulsion d’écrire une cinquantaine de pages qui allaient devenir Matar a Jesús.