On vous le redit mais ce spectacle nous a tous les deux ravis:
Zerbinette: “Ces circassiens ont réussi à s’improviser comédiens. Côté jeu, candeur, fraicheur, et justesse de ton. Côté performances physiques et artistiques, pléthore de prouesses techniques réalisées, en dépit du danger sans se la raconter. J’ai adoré cette simplicité. Dans le public, les mâchoires se sont décrochées et les genoux ont tremblé. Les artistes perchés se laissent choir, à plus de six mètres du perchoir. Dénivelé vertigineux, écrasement évité d’un cheveu. Périlleux, classieux, mais jamais orgueilleux”
Manzi: “Il en va de même pour la musique jouée en live à base de loops construites sous nos yeux par Sébastien Huaulmé : c’est contemporain, c’est vivant, ça sonne tout le temps, ça sublime la narration et l’intermède à la trompette-sourdine jouée par Vincent Maillot ne brasse pas du vent. Mention spéciale à l’envolée noise de fin de spectacle illustrant à merveille le tourbillon émotionnel inhérent à toute vie de couple et concluant cette réflexion sur une note aussi exaltée que torturée.
À voir également le samedi 14 novembre à 19h au parc du 20 Décembre
Photo © Romain Philippon