BOUILLANT
Ces articles sortent du four
Les Francos ont eu l’excellente initiative de placer leur scène gratuite du Village sous le signe de l’inclusion et la Compagnie Danses en l’R vie a eu l’excellentissime idée de leur proposer le groupe Wild Musical Classic Ensemble pour la soirée du vendredi 6 septembre. Une proposition revigorante sur laquelle Bongou va revenir en 10 points avec la révérencieuse ambition de vous convaincre d’aller voir ce groupe en première partie du collectif Mondo et des Percussions de Treffort le 13 septembre, au Téat Plein Air.
Ça fait un bail que Bongou ne vous a plus infligé son regard critique sur une pièce de théâtre, la faute à la gestion chronophage d’un agenda culturel irremplaçable et au visionnage d’un certain nombre de propositions dispensables, à savoir ni catastrophiques ni exceptionnelles. Heureusement, la Konpani Karanbolaz était de retour au Leu Tempo Festival.
Vu aujourd’hui (le dimanche 11 février 2024) Les Nuits Barbares ou les premiers matins du monde d’Hervé Koubi à Champ Fleuri
Je ne vais pas vous asséner la théorie du verre à moitié vide qui, ouais-ouais quand même, mais là, hier soir la demi-salle vide de spectateurs à Champ-Fleuri – oui, je sais que les profs avaient des conseils de classe et qu’il y avait L’inspecteur Barnaby sur C8 - mais bon, rater Vagabundus de la compagnie mozambicaine Converge+ d’Idio Chichava (non, je ne me moque pas des Auvergnats, c’est son vrai nom !), ben je ne sais quoi vous dire, mais en tout cas, nous, la moitié pleine on a été secoués du début à la fin par la beauté et la puissance de ce spectacle chorégraphique total, programmé dans le cadre du festival Souffle o.I. #4
Le week-end dernier, j’ai eu le bonheur de me rendre à Trois-Bassins pour assister à la deuxième représentation de Radio Maniok, la dernière création de la compagnie Cirquons Flex. Comme ça rejoue plusieurs fois au complexe sportif de Champ-Fleuri à Saint Denis, dans le cadre du Festival Châp’pa du 17 décembre au 1er décembre, je vais t’expliquer tout ce que j’ai aimé et peut-être te convaincre d’y aller.
Peintre de la solitude, de l’aliénation et de la mélancolie, Edgar Hopper est l’américain qui a inspiré Isabelle Martinez pour sa dernière création : « Les inédits ». La pièce est un feuilleté doux-amer, superposant des monologues tour à tour piquants, poétiques ou désenchantés. J’avais adoré « Petites conspirations », sur le même ton. Dans cet opus, Martinez sort de sa zone de confort, en intégrant à la scéno la création vidéo de Yann Péron, pour une cuisson plutôt savoureuse. Quelques regrets cependant tempèrent mon emballement.
BAVARDAGES
On se pose des questions
C'est indéniablement la meilleure nouvelle de ce début d'année. Le genre d'annonce qui devrait secouer le microcosme du rock réunionnais. Frustration nous fait l'immense honneur de débarquer sur notre île, dans le cadre du festival du Rock à la Buse, avec dans ses valises son très attendu sixième album, Our Decisions.
Cha Sovaz... C'était son surnom, et elle le portait plutôt bien. Car Charlotte Molina-Precioso était du genre à sortir les griffes dès lors que quelqu'un daubait sur le féminisme, et à feuler contre celles qui, à l'évidence, se trompaient de combat. Son féminisme à elle, ce n'était pas celui, creux et excluant, des revanchardes pour qui le mâle blanc était à l'origine de tous les maux, ni celui de quelques pseudo-éveillées égarées dans des luttes communautaires et exhibant fièrement les signes de leur soumission religieuse.
L'amateur de punk rock poussant les portes d'une nouvelle boutique de disques se posait invariablement la même question: par où commencer l'exploration ? Fouiller les bacs à vinyles nécessitait une certaine organisation et le classement du disquaire demeurait, à ce titre, capital pour retenir son clien
Ça sentait l'embrouille à plein nez, cette histoire... Décidément, j'avais le chic pour attirer à moi tous les zozos et autres casse-pieds. Accoudé au comptoir du bar du Palaxa, derrière lequel je servais des bières, le type m'avait tenu la jambe un bon moment avec des remarques qui auraient pu passer pour désobligeantes. Du genre : « Franchement, c'est dégueu la Fischer ! Vous pourriez faire un effort pour servir de la bonne bière, non ? » ou encore « Mais c'est quoi, ce festival de rock où y'a que d'l'électro ? Tuelipe ? La Jungle ? C'est pas du rock, ça !».
Se caler dans son siège, dans le fond du jardin, face au Sud-Est. Fermer les yeux quelques minutes. Ressentir toute la puissance des Alizés - ces vents tropicaux de l'hiver austral. Ça, c'était de la sensation pure ! Il n'y avait qu'ici qu'on pouvait expérimenter un tel phénomène. Cette impression d'être un microbe agrippé à sa boule, en autorotation sur son axe, à pleine vitesse... Les joies de la force de Coriolis ! J'adorais ça.
Profitant d’un passage éclair sur Paris au mois de juillet, j'avais assisté au Petit Bain au concert donné par Meatbodies, le projet parallèle du bassiste de Fuzz, Chad Ubovic. Sans rentrer trop dans les détails, Fuzz, c'était un de ces groupes qui cartonnaient depuis quelques années en Californie, exploitant le créneau du garage-punk néo-psychédélique, avec en embuscade, à la guitare, le très prolifique Ty Segall…
SOBRES
Analyses approfondies du petit monde de la culture
BOUTIK LAMOK
Bongou vend des piles de boîtes